En redescendant de l’observatoire du John Hancock Center, nous nous arrêtons chez Brooks Brothers. Brooks Brothers, c’est l’élégance américaine depuis 1818, le tailleur de trente-neuf des quarante-quatre présidents américains, de Jacques Chirac — qui s’y fournissait en chemises —, d’Andy Warhol ou de de Don Draper, le héros de la série télévisée Mad Men. Ici, c’est le temple du raffinement masculin : bois précieux, fauteuils en cuirs patinés, et divers objets — tableaux, affiches, sculptures —, dans le plus pur style Americana, qui joue de la fibre nostalgique et patriotique.
Plus loin, à l’angle de Michigan et de Oak Street, nous discutons un moment avec une Américaine qui, me voyant déplier un plan de la ville, est spontanément venu nous demander si elle pouvait nous aider. « Je ne parle pas français, that’s all I know in french ! », nous dit-elle avec un franc sourire. Elle s’appelle Colette, « A french name, isn’t it ? », nous pose des questions sur la France et notre voyage, et nous donne quelques adresses utiles à Chicago, avant de prendre congé. Nous la remercions chaleureusement, et reprenons notre route. Nous remontons Oak Street et déambulons un peu au hasard le long des rues, marchant vaguement en direction de notre hôtel. Sur North Rush St., nous nous arrêtons dans une boutique Urban Outfitters, où l’on trouve pelle-mêle vêtements, objets ludiques ou design, platines vinyles portatives et appareils photo argentiques : Polaroïds, Instax mini 8, Lomography, Fish eye et pas mal de jetables sans grand intérêt, et une sélection plutôt large de disques vinyles et de livres, là encore plutôt orientés design ou tendances.
Enfin, nous rejoignons notre hôtel, et nous nous reposons une petite heure, en prévision de la soirée qui nous attend.
Une photo par jour : 213 — Chicago, depuis le 94e étage du John Hancock Center
Fragments d’un voyage : Chicago, octobre 2013
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