Philippe Castelneau fait des livres et des photos. Il a co-fondé la revue la piscine.

Rien que du bruit — une lettre électronique mensuelle : littérature, photographie, internet et divagations.


Derniers articles du blog :

Agenda

Rendez-vous le samedi 3 juin prochain au salon des livres et des arts de Claret (34270) au coeur d’un très beau parc, à 35mn de Montpellier ! J’y dédicacerai mes livres. Le programme : De nombreux écrits, allant du livre pour enfants aux essais en passant par la fiction et le roman policier, présentés par…

Simon Baril : “Ma vie se résume à un dialogue avec l’Amérique”

J’ai rencontré Simon, il y a un peu plus d’un an, lors d’une manifestation organisée par Occitanie Livres & Lecture. Je venais présenter mon roman Motel Valparaiso, Simon était là pour parler de sa traduction du roman “La Mort sur ses épaules” de Jordan Farmer, aux éditions Rivages. Il publie ces jours-ci Bleu Guitare, aux éditions…

Dialogue avec une I.A.

Étonnant : dans le multivers, je ne suis pas celui qui a écrit Motel Valparaiso, et l’intrigue du roman est quelque peu différente… — Qui a écrit le roman Motel Valparaiso, paru aux éditions Asphalte en 2022 ? — Le roman « Motel Valparaiso » paru aux éditions Asphalte en 2022 a été écrit par l’auteur français…

Rien Que Du Bruit #59

2023 ? Déjà !? Alors on commence avec un nouveau numéro de la newsletter, écrite aux premières heures du jour (et on essaye d’écrire chaque jour, chiche ?). Bonne année à tous !

Longs formats :

Un panneau à l’orée du désert : Do not cross. Passage interdit. Pourtant, si l’on passe outre l’injonction, un voile se déchire, qui donne à voir le vrai visage de l’Amérique. Nous sommes tellement abreuvés d’Amérique, qu’on peut se demander s’il est possible d’échapper aux images préconçues, de crever l’écran, de passer de l’autre côté du miroir.

Avec ce projet photographique, qui entre en résonance avec mon roman Motel Valparaiso, je vise non pas à défaire, mais à mettre à jour les ressorts du mythe américain, qui continue de nourrir notre imaginaire collectif.

De fait, il n’y a pas une Amérique, mais autant d’Amériques que nous avons de rêves. []

La casa aperta, la maison ouverte à tous, et aux quatre vents. Visite gratuite et boissons offertes, et le concert d’Amy Winehouse de 2007 au Shepherd’s Bush Empire de Londres en fond sonore. C’est un chemin en terre à la sortie du village, une entrée façon patchwork, bric-à-brac d’objets improbables — un antique Piaggio Ape bleu hors d’usage sur lequel on a peint des smileys, un poupon sur un tricycle, des abat-jours chinois rouge et jaune accrochés aux branches, la façade d’un vieux syntoniseur Marantz fixé dans un mur de pierre — , un peu le palais du facteur cheval, un peu la cabane à l’entrée de la digue aux chats, dans le quartier de la Pointe Courte à Sète. La casa aperta. […]

The studio : quatre amis, dessinateurs et peintres, officiant faute de mieux dans le milieu des comic books et qui décident de louer un loft dans le district de Chelsea à Manhattan, un ancien atelier d’usinage reconverti en atelier d’artistes. En 1979, un livre sobrement baptisé The Studio est publié, consacré à cette aventure tout à la fois collective et individuelle. Un livre devenu introuvable, sauf à débourser une somme considérable.
Par une espèce de petit miracle, je viens de mettre la main sur un exemplaire, certes un peu défraîchi, mais pour un prix tout à fait dérisoire. L’occasion de republier ici un chapitre de mon projet NO DIRECTION HOME, qui adresse plus particulièrement cette histoire méconnue. […]

J’avais mon journal de voyage, un peu de documentation et pas encore de titre, mais une idée assez claire d’où je voulais aller (sans forcément savoir comment y arriver).

Le 13 novembre, j’avais atteint mon objectif, et j’avais un titre : L’appel de Londres. Surtout, j’avais encore des choses à écrire. Le 20 décembre, enfin, je notais dans mon journal : le voyage à Londres est fini. L’écriture est finie.
J’envoyai bientôt le texte à publie.net accompagné d’une note d’intention : c’est Londres, mais c’est tout à la fois l’Angleterre, et c’est aussi Paris. C’est un récit de voyage et un rêve, un fantasme et une mélancolie, ce sont des larmes et du sang et quelques notes de rock’n’roll. […]

Et aussi :