Ces temps-ci, j’ai l’impression de vivre dans ma voiture, toujours sur la route. La route, parfois ce sont des moments de joie, souvent des moments de replis nécessaires, mais d’autres fois, la route de nuit, c’est l’angoisse au ventre, l’histoire qui se répète et l’indicible douleur au bout. Il faut bien faire face, pourtant. Et si cette douleur qui touche celle qui est assise à mes côtés, je le ressens si fort, au moins, je sais que c’est parce que je l’aime.
photo : près de Montpellier, le 21 février 2015.
On ne doit pas, dit-on, présenter ensemble des clichés n & b et couleurs. Très subjectivement, pour moi, ces deux photos se répondent. Prises à moins d’une heure l’une de l’autre, elles disent quelque chose, le noir et blanc Low key fait place à la couleur, et même avec la pluie, c’est une note d’espoir.
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