
Deux traditions illustrent bien la douceur de l’art de vivre Sévillan : la siesta, parce qu’il fait trop chaud en début d’après-midi pour faire autre chose (d’aucuns ont baptisé la sieste le yoga espagnol), et le tapeo. Le tapeo, c’est passer de bar en bar, rejoindre des amis, boire une bière, un verre de vin, accompagnés de quelques tapas. Le soir, le tapeo peut vous emmener loin dans la nuit, et jusqu’aux rives du Guadalquivir. Des bars, bodegas, tabernas ou cervecerías, il y en a un peu partout à Séville, comme il y a des pubs en Angleterre.
On s’y retrouve aussi le midi, entre habitués. Avec les années, on bouge moins vite, on marche certainement moins loin. Les habitudes, on les garde : le bar pour déjeuner, on y vient tous les jours ou presque, en couple, un peu avant midi. On traine ensuite, le temps d’un autre verre, avant de rentrer juste à l’heure pour la siesta.
Photo : Séville, Espagne — juin 2014
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