Nous sommes arrivés à l’heure prévue et sans encombre à Chicago, aéroport O’Hare, puis, le temps de débarquer et de récupérer nos bagages, nous étions dans le métro, blue line, à 20 h 30, heure locale. Nous sommes arrivés 3/4 d’heure plus tard à Clarke/Lake, la station se trouvant à seulement quelques blocs de notre hôtel, sur East Wacker Drive, à deux pas de Michigan avenue. Il fait un froid terrible à Chicago, accentué par le vent omniprésent, of course : Chicago, the windy city.
Nous sommes ressortis vers 22 h pour diner, mais les restaurants autour de l’hôtel étant tous hors de prix, et, trop fatigués et frigorifiés pour tenter notre chance plus loin, nous nous sommes acheté dans une supérette de quoi grignoter dans notre chambre. Nous avons mangé confortablement installés — et au chaud ! — sur notre lit, en regardant distraitement la télévision, et pour ce soir au moins, cela nous alla très bien (et nous a rappelé New York l’année dernière). Pour finir, nous nous sommes couchés relativement tard, peu après une heure du matin. Peut-être à cause de la fatigue accumulée, j’ai dormi d’une traite et d’un sommeil profond, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps.
Je n’ai toujours pas d’idée précise sur la manière dont je vais utiliser la matière brute de ce journal — déjà 78 pages noircies ! —, mais j’ai l’impression qu’il en ressortira quelque chose de vraiment bien. Des pistes se dessinent, je crois que derrière ces notes un livre est en train de s’écrire. Quelque chose entre le récit de voyage (qui sera une sorte de fil conducteur) et un roman de fiction plus ample. Tout cela est en train de mûrir en moi, et c’est tout à la fois excitant et rassurant.
Une photo par jour : 210 — Quelque part à Chicago, sous le métro aérien
Fragments d’un voyage : Chicago, octobre 2013
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