Plus tard, la bonne fortune automatique ravivera la mémoire du chaos, mais aujourd’hui nos rêves s’égouttent au fil des heures en fin de semaine.
La musique des amants est une sentinelle qui nous sert en pâture le sens de la métamorphose et nos vies dépravées sont à des années-lumière de nos corps véritables.
La nuit, les journaux n’ont d’yeux que pour le crépuscule d’un simple simulacre ; sa présence, pourtant, est une rupture magique indifférente à la reconnaissance. L’anxiété est une arme trouble qui souffre de notre existence sur terre. Il n’y a plus la moindre trace de vie dans ce monde désolé ; nous mourrons subvertis dans l’étoffe de l’amour.
Photo : Défense d’entrer – septembre 2015
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