Je creuse ma douleur, mon soleil noir, ma dévorante manière. À minuit, les ombres de la forêt portent haut ma chanson. La lune est mon désespoir et mon unique lumière, mon ambition blessée d’étoile vive. Je laboure l’abattement des jours faux, je crie dans le vide dans l’obstination des mots à ne plus vouloir se taire. Mais les chiens n’aboient que pour combler l’abime.
Et je sais qu’à la fin il n’y a rien, on finit toujours seul.
Photo : Coucher de soleil près du Pic Saint Loup, janvier 2016
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