De mon cercueil ouvert verse ma part blessée. Moi, j’arpente le monde, je creuse sous mes pas l’innocence dure, et je meurs de raison à marcher en rongeant la charité dernière, dans le désespoir de mes poings prisonniers des racines.
Photo : Montpellier, octobre 2015
« dans le désespoir de mes poings prisonniers des racines ». J’adore.
Merci Cécile !
J’ai eu envie de l’y lire
ainsi déposé :
De mon cercueil ouvert
verse ma part blessée.
Moi, j’arpente le monde,
je creuse sous mes pas l’innocence dure,
et je meurs de raison à marcher
en rongeant la charité dernière,
dans le désespoir de mes poings
prisonniers des racines.
Beau ! Merci Caroline.