Il y a, en littérature, une tradition du récit de Noël qui remonte au moyen-âge. Il s’agit alors d’édifier l’auditoire avec des histoires ayant trait à la nativité.
Dans sa forme moderne, le conte de Noël apparaît sous la plume de Dickens avec son Christmas Carol, publié en 1843 en Angleterre, à l’époque victorienne, et participe d’un retour à la célébration d’une fête un peu tombée en désuétude. C’est l’apparition, au même moment, du sapin décoré et des cartes de vœux.
Hans Christian Andersen, Alphonse Daudet ou Guy de Maupassant s’essaieront également à l’exercice.
Si la tradition s’est aujourd’hui un peu perdue chez nous, dans les pays anglo-saxons, il n’est pas rare de voir un auteur proposer à ses lecteurs, pour Noël, dans les pages d’un journal, une nouvelle ou un conte. J’ai pour ma part une affection toute particulière pour un texte de Paul Auster, le conte de Noël d’Augie Wren, publié le 25 décembre 1990 dans les pages du New York Times, et repris depuis en livre.
Parce que j’aime profondément ces récits, l’idée m’est venue d’écrire une nouvelle célébrant l’esprit de Noël. Ceux qui ont lu La grammaire du chaos y reconnaitront certains des personnages, mais elle se lit indépendamment du roman.
Elle est accessible en cliquant ici, et comme c’est Noël, elle est gratuite jusqu’à dimanche prochain.
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