« Dubo Dubon Dubonnet » (affiche publicitaire élaboré par Cassandre pour la marque d’apéritif)
L’affiche exige du peintre un complet renoncement. Il ne peut s’exprimer en elle ; le pourrait-il, il n’en aurait pas le droit. La peinture est un but en soi. L’affiche n’est qu’un moyen de communication entre le commerçant et le public, quelque chose comme le télégraphe. L’affichiste joue le rôle du télégraphiste : il n’émet pas de message, il les transmet. On ne lui demande pas son avis, on lui demande d’établir une communication claire, puissante, précise… Une affiche doit porter en elle la solution de trois problèmes : optique, graphique, poétique.
Cassandre in Notes, 1935
Trés bien.
Merci.
j’adore!
Merci 🙂
Cela me rappelle jadis dans le métro, je lisais inlassablement tout au long du trajet dans le tunnel :DUBO DUBON DUBONNET DUBO DUBON DUBONNET etc, etc……souvenir, souvenir!…………………
Et par extension, si je peux dire, c’est à cela que l’on fait référence en journalisme quand il s’agit d’élaborer titre, chapô et article… Le même message « amplifié » au fur et à mesure que l’on avance dans la lecture du « papier »… Le traitement sépia accentue bien le côté rétro de la réclame (on ne parlait pas de publicité, je crois, à l’époque).
Oui, Cassandre était bien plus qu’un simple publicitaire : c’était un précurseur.