La nuit au caravansérail, feu intérieur, l’esprit se consume, le cœur est en ébullition, mais c’est le monde autour qui brûle, l’humanité qui bascule dans le chaudron du volcan.
Pulsation minute trop rapide, rêve impossible ; minuit : la mort certaine, compagne des nuits blêmes, l’angoisse irrésolue et pourtant le réveil, on le sait, sera fait d’apaisement.
Je repasse par des lieux où je n’irai plus, des lieux où tu n’es déjà plus. Les arbres, dehors, s’inclinent aux fenêtres, les murs pleurent nos présences, les lits se désespèrent des corps endormis.
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