Je suis seul dans la nuit, je me mens à moi-même, je pleure et les larmes ne viennent plus, je me sens vidé, je suis sec, et pourtant toi tu es toujours là en moi : tu occupes toute la place. Tu m’as quitté, mais ton souvenir ne veut pas partir. Où que je me tourne ton image me revient, l’image du bonheur perdu que je reçois comme un train lancé à pleine vitesse, mais je ne meurs pas, non je ne meurs pas et je me traine et j’en crève de ne pas crever.
Je sors et je hurle, je cours jusqu’à ne plus pouvoir avancer et tremblant, en sueur et sans voix, je pleure encore de ne pouvoir t’oublier, de ne pouvoir passer à autre chose.
(fragment d’un texte en cours d’écriture)
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