
Prendre la route et partir. Déguerpir. Décamper : filer au plus vite, parer au plus pressé.
S’absenter d’un monde devenu fou. Sortir d’un quotidien qui n’en peut plus. S’enfuir. Quitter la ville. Ficher le camp, dévisser. Se faire la malle, sans passeport ni bagage ; se carapater, ailleurs, dans les Carpates, pourquoi pas ? Incognito, embarquer sur un cargo, destination Terra incognita. Se casser, pour ne pas être brisé : se sauver, et sauver sa peau. Se tirer, se retirer : disparaître, pour mieux se retrouver. Aller de l’avant, prendre du recul. Sauter à pieds joints dans l’ailleurs. S’évaporer dans la nature. S’éclipser sous la Lune. Se cavaler, détaler comme un lapin. Surgir autre part, un homme nouveau. Marcher alors, se perdre dans la forêt, jusqu’à trouver des chemins de traverse. Retrouver l’espoir. La vie. La joie.
Se poser, enfin. Se reposer. Et repartir.
Bien écrit, si seulement nous pouvions avec les dernières nouvelles. l’espoir est là…
Merci Yuri…
S’absenter, oui, d’un monde devenu fou.
Je reprendrais tes mots, tous. Sauf qu’à la place de décamper, étant d’ici, j’écrirais « crisser le camp ». Ou « sacrer le camp », même chose.
Une belle et douce fin de journée, Philippe.
Ici, le froid s’installe. Et les trottoirs sont remplis de feuilles.
Tout ressemble à avant. Et rien.
Merci Caroline. Prends soin de toi…
Et merci pour les belles expressions qui chantent à mes oreilles et me font voyager 😉
tu as raison ! comme on aimerait « s’évanouir » quelque part dans une forêt ou au milieu de l’océan… ou devenir lapin ou écureuil !
en fait, il y a tout en soi pour se perdre…
les mots sont nos compagnons
belle et douce fin de journée à toi, Philippe, comme te le souhaite Caroline…
Merci Françoise. À bientôt, j’espère !
Ailleurs, à part dedans, y’a pas. Faudra faire avec … et avec le sourire.
Merci, Philippe !