
La rue s’est transformée, Elle est un rêve que je fais éveillé, Un rêve de rencontres et de corps enserrés Un ange passe comme une ombre, porté par le vent du soir. Est-ce l’amour, ou bien la mort qui vient ? Toujours, l’homme tremble d’un amour panique Lui qui croyait ne plus rien éprouver Ma couronne est trop lourde, je l’ai tressée d’épines J’ai construit des châteaux de cartes, Bâti des villes sur des sables mouvants Je donnerais mon royaume pour un instant de calme Je suis trop plein de mots, de tristesse et d’angoisses Je voudrais des baisers, des poèmes Et ce sont des larmes qui viennent Mon cœur crève et se déverse en tempêtes Je suis comme un noyé bercé par les flots déchainés L’océan est vaste qui me retient d’échouer Et voilà que je danse sur les vagues teintées d’orage, Le monde enfin à ma façon : Il fait jour à minuit sur mon astre lointain.
5 réponses à “Ce qui reste du jour.”
Etonnamment je trouve calme tous ces mots. Vous avez eu cet instant de calme.
J’aurais voulu l’écrire.
Grand merci Caroline…
une immense mélancolie dans ce poème que je ressens comme… d’un autre temps… d’un temps de l’ailleurs…
Merci Françoise…