Le rocher auquel je m’accroche


J’aime cette image qu’évoque Flaubert, à laquelle se réfère à son tour Kafka. Aujourd’hui, malheureusement, impossible de ne pas entendre le grondement du monde tout autour de moi. Mais je m’accroche à mon rocher, à l’écriture.

Deux heures d’écriture quotidienne après la méditation du matin, et le sport une à deux fois par semaine (72 min hier). Et j’avance, un pas après l’autre, avec Kafka et Flaubert comme figures tutélaires. 

Un journal, aussi, plutôt un genre de commonbook, tenu irrégulièrement depuis des années. Ceci, par exemple, noté le 1er janvier 2021, toujours d’actualité :

Chaque jour, un nouveau jour. Et chaque matin, un nouveau matin : une des raisons pour lesquelles j’aime me lever tôt : chaque matin, un nouvel espoir. Table rase des freins, des doutes, des angoisses.


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Comments

6 réponses à « Le rocher auquel je m’accroche »

  1. Avatar de francoiserenaud

    c’est pas mal comme compagnons de voyage…
    chaque matin, un nouveau matin…
    avec toi

    1. Avatar de Philippe Castelneau

      Merci Françoise… cheminons ensemble chaque matin !

  2. Avatar de Caroline D

    Oui, s’accrocher à son rocher.
    Et au plus léger du matin.
    Malgré le grondement orwellien.
    Merci, Philippe.

    1. Avatar de Philippe Castelneau

      Orwellien, c’est tout à fait ça ! Merci Caroline.

  3. Avatar de Dimitri Régnier

    Quel plaisir de voir réapparaître un blog. Meilleur endroit pour suivre la pensée d’un camarade du web. Y a même un petit RSS qui va bien, je suis ravi.

    1. Avatar de Philippe Castelneau

      Merci Dimitri.
      Eh oui, le RSS, indispensable !

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