Il a neigé samedi. OK, il a neigé à peu près partout en France, et j’imagine que dans pas mal d’endroits ailleurs aussi. Seulement, ici, il neigeait auparavant une fois tous les 3 ou 4 ans, et plutôt en février. Personnellement, j’adore la neige et j’adore l’hiver, seulement je ne peux m’empêcher de penser que tout ça à un petit air de fin du monde. Comme le dit Anémone dans une interview ce we : « c’est trop tard, toutes les études convergent. Il y a cinquante ans, on aurait pu faire autrement. Maintenant, démerdez-vous. Ça va finir avec de grands bûchers. On n’arrivera plus à enterrer les gens tellement ils mourront vite (…) C’est une loi de la biologie : toute espèce proliférante arrivée au stade de la pullulation (ce qui est le cas de l’espèce humaine) connaît un crash démographique à la hauteur du boom qui a précédé. Je ne vois pas pourquoi on ferait exception. »
Vous me direz, Anémone est actrice, pas scientifique, mais elle met le doigt sur quelque chose qui me travaille depuis un petit moment, et que nous sommes sans doute nombreux à ressentir. Il neige, et nous regardons, émerveillés, la neige tomber, mais nous savons que quelque chose ne tourne plus rond.
Mais allez, laissons de côté notre ethnocentrisme, et finissons sur une note optimiste : l’humanité peut disparaître, ça ne signifie pas la fin du monde (enfin, pas tout de suite) !
J’ai pris la photo ci-dessus cet été. Je la publie ici pour rappeler à ceux qui craignent le froid qu’après l’hiver vient le printemps.
Ou pas…
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