Alors voilà, tandis que je rangeais mes vinyles en cet après-midi pluvieux, je suis tombé là-dessus :
J’ai ce disque depuis des années, récupéré je ne sais où, et que je n’avais jamais encore écouté. Je m’attendais, vu la pochette quand même un tantinet ringarde et le titre frisant le ridicule, à un album de reprises comme il en existait tant dans les années 60 et 70. Mais non ! C’est du très bon, de la soul tirant sur le jazz, et qui rappelle parfois Blood, Sweat & Tears dans leurs meilleurs moments. Les instrumentaux alternent avec des morceaux chantés et l’ensemble est d’une belle cohérence.
J’aime particulièrement les deux derniers morceaux de la face A : Just like that et Thank you my dear.
Difficile par contre de trouver des informations sur le bonhomme, et s’il y a bien un Bobby Osborne qui a une page wikipédia à son nom, il s’agit d’un musicien de country et non de notre chanteur. En fait, ce disque est sorti en 1970 aux USA sous le nom du groupe Gas Mask, dont ce fut l’unique album. Produit par Teo Macero (excusez du peu !) les compositions sont signées Nick Olivia et David Gross, et les musiciens sont Ray Brooks (basse), Bill Davidson (guitare), Richard Grando (sax, clarinette, etc.), Nick Olivia (keyboards), Bobby Osborne (chant), Enrico Raja (trompette) et James Strassburg (batterie & percussions).
Bon, a priori, c’est introuvable en CD, mais passez à la maison, on se fera une écoute !
(vidéo : Bobby Osborne – The Immigrant)
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