
Photo : RÉGIS DOMERGUE
Ma mère, professeure de danse, à l’adolescence, je me rêvais directeur de revue. Finalement, ayant aussi le goût des livres, plus tard je contribuais à créer une revue graphique & littéraire : La Piscine.
J’ai été disquaire, traducteur et journaliste pigiste spécialisé dans le cinéma fantastique et les comics américains. Chacune de ces expériences a nourri ma passion pour la culture sous toutes ses formes.
Après avoir vécu à Paris, à Topeka aux États-Unis, à Dunkerque et à Strasbourg, je vis aujourd’hui à Montpellier. Je suis libraire, entouré de livres et partageant ma passion avec les lecteurs. Le reste de mon temps, je le consacre à l’écriture et la photographie.
Le soin particulier que j’apporte à la musicalité et au rythme des phrases, aux détails, et le choix précis des formulations constituent les fondements de mon écriture. J’ai notamment publié L’appel de Londres chez publie.net en 2015, et Motel Valparaiso aux éditions Asphalte en 2022.
La photographie est mon autre moyen d’expression. À travers mon objectif, je cherche à capturer l’émotion brute, l’instant volé qui raconte une histoire. Mon travail a été présenté à Paris et à Montpellier, dans le cadre d’expositions collectives.
Mon but, que ce soit par les mots ou les images, est de créer des œuvres qui suscitent l’émotion et le désir. Je veux que mes lecteurs et spectateurs ressentent, vibrent, s’interrogent. C’est ce qui me pousse à me réinventer constamment, à explorer de nouvelles formes d’expression.
Pour ceux qui souhaitent suivre mon travail de plus près, je publie chaque mois depuis 2016 une lettre électronique intitulée Signal/Bruit, un espace où je partage mes réflexions, mes inspirations et des aperçus de mes projets en cours, et depuis fin 2024, BRUIT/BLANC, un journal photographique, en français et en anglais, sans contraintes de fréquence ni de format.
Si vous cherchez à collaborer avec un artiste passionné, capable d’apporter une valeur ajoutée significative à un projet, je suis prêt à relever le défi. Que ce soit pour un projet littéraire, photographique, ou une fusion des deux, mon objectif reste le même : créer des œuvres qui captent l’attention, stimulent la réflexion et provoquent des réponses émotionnelles profondes.
Aller plus loin :
L’écriture :
« Bon qu’à ça », répondait Samuel Beckett à la question du numéro hors-série de Libération : « Pourquoi écrivez-vous ? », publié en 1985.
« Peux pas faire sans » serait plus juste dans mon cas. Quelque chose d’indissociable de la lecture, la fiction, pourvoyeuse d’imaginaire : enfant, un livre à la main, j’ai dû m’assoupir et sans me rendre compte, comme Alice, passer de l’autre côté du miroir.

Depuis, chaque jour je note dans des carnets ou sur mon téléphone des idées, des mots, des phrases qui de temps à autre deviennent des livres.
L’écriture prend aussi d’autres formes : le journal intime, dans lequel j’écris presque tous les jours, et depuis 2016, une newsletter mensuelle. Un jour, peut-être, je lancerais un podcast. En attendant, de temps en temps, je « mets en son » des lectures de mes textes.
La photographie :
La photographie aussi est une forme d’écriture. C’est pour moi une forme de méditation en mouvement, une manière autre de regarder le monde, d’accrocher le regard aux choses. Elle m’oblige à m’arrêter et à être sensible aux moments fugaces, à l’énergie des couleurs, d’une ambiance. Des choses qu’avant je ne voyais pas. Et ça nourrit mon écriture !
J’ai été initié assez tôt à la photo, quand je vivais aux États-Unis, à 18 ans, et j’ai adoré ça. C’était au milieu des années 80. Étudiant à Topeka, Kansas, j’ai suivi un cours de photographie pendant tout un semestre. On nous avait remis un appareil argentique.

L’extraordinaire nous attire un instant, la simplicité nous retient plus longtemps, parce que c’est en elle seule que réside l’essentiel. — Gary Winogrand
Je me souviens du plaisir que j’ai pris à expérimenter avec, et comme j’aimais la chambre noire, l’odeur chimique des bains de développement, la lumière rouge, et regarder les planches contact et les photos, une fois fixées, suspendues par des pinces à linge sur un fil en travers de la pièce. Pourtant, étrangement, j’ai complètement laissé tomber ensuite, et je ne m’y suis remis que très tardivement, dans les années 2010. Longtemps, l’aspect technique m’a dérouté et empêché de m’y remettre. Et puis j’ai eu un déclic, après un nouveau voyage à New York. J’avais instinctivement mitraillé avec mon iPhone, et j’ai pris un plaisir fou à le faire. Alors j’ai compris ce qu’était la photo : un moyen de regarder autrement le monde. Comme le dit Sergio Larrain, un immense photographe dont je parle dans Motel Valparaiso, l’appareil photo n’est rien d’autre qu’un rectangle dans la main du photographe : la photo, on la prend avec son cœur, avec son âme. La photographie est pour moi, vraiment, une démarche spirituelle. Je me souviens ainsi parfaitement de photos que je n’ai pas prises : des choses vues alors que je n’avais pas d’appareil avec moi, mais que j’ai observées et cadrées comme si je devais faire une photo. Et je les ai encore clairement en tête, aussi bien que certaines autres que j’ai réellement faites.
Au fil des ans, j’ai d’abord acheté un Sony DSC-RX100, magnifique petit objet que j’ai longtemps gardé dans ma poche. Quelques mois plus tard, j’en ai voulu encore plus, et j’ai fait l’acquisition d’un appareil plus sophistiqué plein format, le tout premier Sony Alpha 7. Je l’ai gardé 10 ans, avant de passer à sa version IV. Mes objectifs de prédilection sont le 35 mm et le 65 mm. Pour tous les jours, j’ai avec moi un petit Ricoh GRIII 28 mm.
Enfin, j’ai également renoué avec l’argentique : j’ai acheté dans des vide-greniers plusieurs appareils, un Polaroïd 600, un Ricoh KR-10, cabossé mais fonctionnel, un Yashica, en parfait état, accompagné d’une pléthore d’objectifs (que j’adapte de temps en temps sur le SONY pour expérimenter) et un Foca Sport magnifique et hors d’usage. Finalement, c’est un ami, photographe professionnel à la retraite, qui m’a offert son Nikon FE (équipé d’un objectif 28-50 mm Vivitar) que j’utilise depuis quand je ne travaille pas en numérique.
EXPOSITIONS :
Centre Pompidou (Forum 1, Paris) — 5 au 9 septembre 2018
Exposition collective « Littéra-Tube », une proposition de Gilles Bonnet, Erika Fülöp et Gaëlle Théval. L’ensemble des vidéos projetées pendant l’exposition sont à retrouver ici.
La Galerie Z (6, rue des Soeurs noires, 34000 Montpellier) — mars 2018
Exposition collective autour de la revue La Piscine
Librairie Sauramps Odyssée (Montpellier) — 9 mars-30 avril 2017
Exposition collective autour de la revue La Piscine, en compagnie de Louise Imagine et Alain Mouton
La Galerie Z (6, rue des Soeurs noires, 34000 Montpellier) — février-mars 2017
Exposition collective autour de la revue La Piscine, en compagnie de Astrid Waliszek, Louise Imagine et Alain Mouton
Fotofever (Carrousel du Louvre, 75001 Paris) — novembre 2015
Exposition collective – stand Wipplay
Boutique MERCI (111, boulevard Beaumarchais, 75003 Paris) — octobre 2015
Galerie éphémère Wipplay, exposition collective
WORKSHOPS :
Street Photography is jazz : Un atelier que j’ai conduit dans le cadre de l’anniversaire de la revue La Piscine, à Montpelier, le 17 mars 2018