Les yeux clos les mots font sens
Tout devient clair
Si clair que je m’efface
Mes doigts appellent
Tant pis pour le sommeil
Je me lève et j’écris
Le son est faible
Une note dans le lointain
Mais c’est l’espoir que j’entends
Trois textes, extraits du livre L’été entre deux sommeils disponible ici.
Photo : Vintimille, Italie, avril 2017
On ressent parfois cet appel, cette force, cette fulgurance… elle naît dans le sommeil, loin en arrière de la tête, et elle s’impose en mots… c’est juste le fait d’être vivant qui fait ça (pourtant, il n’y a pas vraiment d’espoir).
Ils vont bien ensemble, je trouve. Je m’y suis laissée prendre. C’était doux. Un seul et même moment.
Merci Caroline. C’était plusieurs fois le même moment, en quelque sorte.