Demande à ceux qui ont enfoui leurs réticences sous le trottoir : nos rêves nous conduisent en enfer, nous glorifions la nuit tant on a mal au jour. Les cauchemars s’adressent à l’âme de ceux qui inventent la route, seuls, submergés de désirs déglingués qu’on retrouve au matin, hésitants.
L’humanité se perd, moi je chante le changement allongé dans ma nuit mentale, nos bouches enlacées de tendresse dans la solitude de nos yeux perdus dans le vague. La route danse parfois, la route secrète où s’avance le verbe, garce résolue qui toujours, toujours ira plus loin que nous. On est seul sur la route, baigné dans la lueur des phares qui font coucher la vie. Qu’importe la démence, nous sommes des enfants fous couronnés de détresse, la folie au fond des yeux c’est le génie de Dieu, notre abstraction commune.
Et dire que dehors, c’est déjà la fin du monde.
La musique dans l’autoradio : Anouar Brahem – Impossible Day (album Souvenance) http://www.anouarbrahem.com/fr/
J’aime beaucoup… les mots, la musique, les images…
Merci Marlen…
J’aime beaucoup, mais je trouve que quand tu dis le texte c’est encore plus fort. Il me manque ta voix racontant le texte, je trouve que cela ajoute encore plus d’expressivité.
Je suis d’accord avec Cécile ! Lorsque ta voix enveloppe tes mots, elle leur donne encore plus de puissance je trouve… Mais sinon, moi aussi j’aime beaucoup 🙂
Merci Cécile et Céline, vous allez me faire rougir !
D’autres enregistrements sont en route, j’espère partager ça bientôt avec vous. Ici, j’avais ce petit film que j’avais fait, et j’aimais beaucoup l’ambiance de la route avec la musique que j’écoutais alors. L’idée du texte m’est venue, et voilà…
… submergés de désirs déglingués qu’on retrouve au matin, hésitants.
Cette phrase me parle. C’est beau, ce texte.
Merci Caroline